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Balanin | Noisetier

Curculio nucum

Symptômes et dégâts 

Ce ravageur est le plus critique chez le noisetier. 

  • Chûte précoce des jeunes noisettes suites aux piqûres nutritives des adultes dès le mois de mai.
  • Les larves rongent l’amande.
  • Les noisettes tombées sont perforées, vides et perdues. Cela peut provoquer une grande baisse de rendement. 

Identification du balanin des noisetiers

  • Adulte : Il mesure de 7 à 10 mm avec un corps de couleur brune avec deux yeux noirs et un rostre portant une mandibule et 2 antennes. Le rostre est aussi long que le corps chez la femelle et représente 1/3 du corps du mâle.
  • Larve : Elle est de couleur blanche avec la tête brune, épaisse. Elle mesure 15 mm.

 

Biologie du Curculio nucum 

biologie du pathogène

  • Plantes hôtes : Le balanin adulte s’alimente sur le noisetier ainsi que sur les arbres fruitiers tels que les poiriers, pêchers et pommiers. 
  • Cycle de vie : On retrouve une génération tous les 2 à 4 ans. La ponte a lieu en juin. La femelle perfore la noisette et introduit un oeuf (capacité de 20 à 30 oeufs). le développement embryonnaire est de 8 à 10 jours. Le développement de la larve arrive à son terme entre 40 et 60 jours. La larve se nourit de l’intérieur de la noisette en creusant des galeries puis quitte la noisette en perforant la coque. Elle tombe ensuite au sol et s’enfouit dans le sol entre les racines du noisetier (10 à 25 cm dans le sol) où elle demeure 1 à 3 hivers jusqu’à devenir adulte. Après la nymphose, les balanins s’attaquent aux jeunes noisettes vers le mois d’avril.
  • Facteurs favorables au développement du balanin des noisettes : Présence faible de prédateurs, des températures douce et chaude.

Gestion intégrée du balanin sur noisetier

Les principes généraux en matière de lutte intégrée contre les ennemis des cultures ont été fixés par le Gouvernement wallon. La lutte intégrée est obligatoire et les mesures sont regroupées dans un cahier des charges. Integreted pest management (IPM).

La lutte intégrée contre le mildiou repose exclusivement sur des mesures agronomiques et prophylactiques. Empêcher l’installation de foyers primaires dans la parcelle est primordial.

IPM

A. Mesures agronomiques 

  •  Travail du sol : En hiver, labourer (légèrement) la terre au pied des arbustes afin de faire remonter les larves.
  •  Gestion des déchets : Enlever les noisettes tombées permet de réduire le nombre de larves qui atteigne le sol 
  •  Gestion de la biodiversité : La présence de prédateurs (oiseaux, ...) permet de réduire la population.

B. En cours de végétation

  • L’utilisation d’un filet au pied de l’arbre peut permettre également de récolter les larves avant qu’elles n’atteignent le sol.

C. Traitements éventuels

  • Actuellement, il n’existe pas de traitement chimique autorisés contre le balanin en Belgique.

La législation et les produits autorisés étant en constante évolution, nous vous invitons à consulter régulièrement le site Phytoweb pour toutes utilisations en Belgique.

Pour tout usage d’un pesticide, veillez à lire l’étiquette et à bien respecter les conditions et les conseils d’utilisation afin de garantir l’efficacité du traitement et la préservation de l’environnement !

Pour aller plus loin | Sources

Légende: 

​: Gravité du symptôme (varie graduellement entre vert, orange et rouge)

​ : Fréquence du symptôme

​ : Integreted pest management (Lutte intégrée)