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Cochenille du rosier

Aulacaspis rosae

 

Symptômes

Les rameaux présentent une couche poudreuse blanche plus ou moins marquée formant un manchon autour des rameaux. Les pousses encore vertes peuvent porter des lésions nécrotiques. Les cochenilles mâles et femelles sont observables à la loupe en surface des échantillons, les tissus internes de la plante ne sont pas touchés.

 Individus mâles et femelles d'Aulacaspis rosae, la cochenille du rosier
Individus mâles et femelles d'Aulacaspis rosae, la cochenille du rosier

  
Cycle de développement 

Les cochenilles ont 3 stades de développement distincts : l’œuf, la nymphe mobile et l’adulte. La femelle adulte, comme on le voit sur la figure ci-dessus, se fixe sur les rameaux sous une carapace pour se nourrir et pondre de nombreux œufs. L’éclosion des œufs a lieu après deux semaines d’incubation. Les larves du premier stade se fixent alors pour se nourrir. Elles atteignent le stade adulte à la fin de l’automne ou au début de l’hiver. Les mâles apparaissent à la même période, permettant l’accouplement. 

Plantes-hôtes

Ces cochenilles peuvent coloniser d’autres hôtes que les rosiers. Ainsi, la présence de plantes du type cotonéaster, aubépines, ronces et des espèces de mûres et de rosier des haies à proximité des rosiers cultivés peut favoriser la survie et la migration des insectes.

Moyens de lutte

Différentes mesures peuvent être prises pour lutter contre la présence de la cochenille du rosier (Aulacaspis rosae). La première mesure prophylactique à prendre est de ramasser et/ou de tailler les rameaux infectés de la plante et de les éliminer par incinération ou compostage. 
Certains oiseaux, comme les mésanges bleues, sont également des prédateurs naturels d’Aulacaspis rosae. Faciliter la venue des oiseaux dans votre jardin peut donc s’avérer être une mesure efficace pour lutter contre ces insectes ravageurs.
La fertilisation des rosiers au début du printemps permettra également de fortifier les plants et de limiter les infections d’éventuels pathogènes de faiblesse. 
Un traitement à base d’huile végétale ou minérale peut être réalisé (huile de colza et huile paraffinique). Ces huiles vont empêcher l’adhésion des insectes aux tissus foliaires. De cette manière, les cochenilles ne pourront pas rester sur les feuilles pour y occasionner des dégâts. Les autres matières actives peuvent cependant s’avérer moins efficaces car le corps des femelles est protégé par une carapace la rendant moins sensible.

Pour tout usage d’un pesticide, veillez à lire l’étiquette et à bien respecter les conditions et les conseils d’utilisation afin de garantir l’efficacité du traitement et la préservation de l’environnement !