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Oïdium | Laurier

Podosphaera pannosa

Symptômes et dégâts

Sur les parties aériennes

  • Les pousses attaquées se recouvrent d’un feutrage blanc farineux.
  • Les feuilles atteintes sont déformées et se leur croissance est ralentie.
  • Le limbe est crispé avec un revêtement mycélien sur les deux faces. 
  • Les pétioles restent courts et arqués. 
  • L’extrémité des rameaux se développe moins, se recourbe en forme de crosse ou devient flexueuse, et le bourgeon terminal avorte.
  • L’écorce située sous les amas mycélien perd sa coloration naturelle et devient brunâtre ou noirâtre avant de se dessécher. 
  • L’extrémité des rameaux sévèrement atteints peut se nécroser complètement. 
  • Des perforations caractéristiques sont finement dentelées sur leur pourtour et atteignent 1 cm de diamètre, qu’elles soient isolées ou confluentes.

L’oïdium du laurier peut provoquer des dégâts importants pendant la floraison, suite aux nécroses de l’extrémité des rameaux. 

Biologie de Podosphaera pannosa 

biologie du pathogène

  • Plantes hôtes : En plus du laurier, P. pannosa s’attaque également aux pêchers et aux abricotiers. 
  • Cycle de vie : Le champignon hiverne sous forme de mycélium dans les rameaux ou à l’intérieur des bourgeons. Au printemps, le champignon infecte les lauriers en développant un mycélium à la surface des feuilles, des bourgeons et des autres organes attaqués. Le pathogène pénètre alors partiellement dans les tissus pour prendre des nutriments de la plante. Quand les conditions deviennent favorables, le champignon sporule et produit des conidies (spores asexuées) qui peuvent être disséminées par le vent sur d’autres organes ou d’autres lauriers.
  • Facteurs favorables au développement de l’oïdium:  La maladie est favorisée par du temps ensoleillé et une humidité élevée, avoisinant 99%.  

Gestion intégrée de l’oïdium du laurier

Les principes généraux en matière de lutte intégrée contre les ennemis des cultures ont été fixés par le Gouvernement wallon. La lutte intégrée ou Integreted pest management (IPM) est obligatoire et les mesures sont regroupées dans un cahier des charges. 

IPM

A. Avant la plantation

  • Assurer une fertilisation équilibrée et un chaulage du sol pour permettre la disponibilité et l’absorption des éléments nutritifs.
  • Installer les plantes dans un endroit bien aéré et ensoleillé.

B. En cours de végétation

  • Éliminer et détruire les parties attaquées. 
  • Arroser au pied des plantes, tout en évitant de mouiller le feuillage. Eviter l’arrosage en soirée.
  • Tailler les haies denses pour favoriser la circulation de l’air et réduire l’humidité. 

C. Traitements éventuels

La législation et les produits autorisés étant en constante évolution, nous vous invitons à consulter régulièrement phytoweb.

Pour tout usage d’un pesticide, veillez à lire l’étiquette et à bien respecter les conditions et les conseils d’utilisation afin de garantir l’efficacité du traitement et la préservation de l’environnement !

Pour aller plus loin | Sources

Jardiner autrement. Laurier-Oïdium perforant.https://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/laurier-oidium-perforant/. Site web visité le 19.06.2025. 

Ephytia (2019). Oïdium perforant du Laurier-cérise (Prunus laurocerasus). https://ephytia.inra.fr/fr/C/18918/VigiJardin-Oidium-perforant-du-laurier-cerise. Site web visité le 19.06.2025. 

Légende:

: Gravité du symptôme (varie graduellement entre vert, orange et rouge)

 : Fréquence du symptôme

 : Integreted pest management (Lutte intégrée)

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